On dit que le magazine est un support en déclin à cause des nombreuses problématiques comme la légitimité des sujets, les placements de produits à n’en plus finir et le fait que l’on doive payer des informations alors qu’il y a internet à côté. Mais lorsque KOÏ, un magazine asiatique créé par une asiatique, a décidé de parler de deux sujets hypra intéressants que sont le luxe et l’Asie, je me devais de prendre leur dernier numéro pour y jeter un oeil.
Il s’agit d’une personnalité qui serait certainement un jour dans ma catégorie des lady boss car nous avons Julie Hamaïde en tant que CEO, d’origine vietnamienne et polonaise, qui a lancé le magazine il y a 3 ans et demi lorsqu’elle avait environ 26-27 ans. Elle continue aujourd’hui son magazine avec plusieurs collaborateurs : journalistes, UI/UX Designers, illustrateurs, photographes… Bref, toutes les personnes pour nous produire un magazine de qualité.
Et comme d’habitude, avant de me lancer dans un sujet je me pose beaucoup de questions. C’est la raison pour laquelle avant de lire le magazine, je me suis demandée si ça serait un énième magazine vide de sens ? S’il nous apporterait de la culture ? Si on allait passer un moment agréable ? Car de nos jours, la plupart des magazines sortent souvent des sujets non approfondis nous laissant sur notre faim. En sachant que KOÏ parle de toutes les cultures asiatiques comme le Japon, la Corée, la Chine ou le Vietnam car il est avant tout destiné à des personnes curieuses de ces cultures. J’attendais donc KOÏ au tournant !
A priori, nous devons retrouver des sujets variés comme les faits divers, des interviews de femmes/hommes asiatiques carriéristes, des recettes de cuisine, des enquêtes… Selon leur édito, le choix des sujets se fait selon leurs valeurs et non d’après des sondages. Les idées viennent en parlant avec des gens, par conséquent ils publient des sujets qui leur tiennent à coeur car KOÏ veut nous apporter une richesse culturelle en nous donnant de réelles informations et non des clichés superficiels qu’on peut lire une vingtaine de fois dans plusieurs médias.
En lisant le numéro 14, je peux confirmer que les sujets sont variés. On passe de petites histoires à un reportage et on poursuit ensuite avec un portrait etc. Chaque dossier dans ce magazine traite de sujets différents, et cela fait voyager tout en nous faisant découvrir des personnalités asiatiques françaises ayant des métiers variés. Un point positif pour tous les enfants/adolescents qui aimeraient avoir un modèle à qui ressembler dans leur vie en dehors de leurs cercles sociaux.
Mon sujet préféré dans ce numéro concerne la partie « Identité » où on nous parle de la relation parents/enfants. C’est selon moi la partie la plus importante de ce magazine car cela ouvre une petite partie de la culture familiale asiatique aux français qui n’ont aucune idée de comment ceux-ci entretiennent leur relation avec leurs parents. Je pense que cela permet d’ouvrir davantage l’esprit des français sur les asiatiques et d’être plus compréhensif sur leur vie.
Pour les gros sujets, KOÏ ne se focalise pas sur tous les pays du continent mais on peut tout de même trouver une diversité. Par exemple dans le numéro 14, on évoque principalement la Chine et le Japon, et les autres pays comme la Thaïlande, la Corée, les Philippines, l’Indonésie, la Malaisie et le Vietnam font l’objet des petits sujets. Selon une personne qui a acheté tous les magazines, il manquerait Taïwan à l’appel (c’est dommage parce qu’il y a pas mal de choses à dire sur cette communauté). Je pense qu’il faut se dire que cela ne fait que 3 ans et demi que le magazine existe donc peut-être faudrait-il leur laisser le temps de développer tous les sujets ?
Dans leur reportage sur la partie « Tatouages japonais », j’ai beaucoup apprécié le fait qu’ils aient parlé de l’histoire du tatouage japonais en plus des interviews réalisées avec les tatoueurs. Ils auraient pu seulement mettre en avant les tatoueurs sans forcément parler de l’histoire donc on peut dire qu’ici il y a une réelle envie de partager la culture de A à Z. Quant au sujet « Paris, cible de choix du luxe chinois », je l’ai également trouvé complet afin de nous initier au sujet qu’est le luxe et la chine. Le contenu de KOÏ nous ouvre ainsi les portes de l’Asie, à nous ensuite de faire nos propres recherches lorsque l’on a envie d’approfondir un sujet en particulier lorsque quelque chose nous titille.
J’ai passé un agréable moment à lire le magazine et niveau information c’est vrai qu’on a de tout pour découvrir tout un monde : les entreprises, les profils, les problèmes socioculturels… J’ai découvert des personnes dont j’ignorais totalement l’existence alors qu’elles sont censées être connues, comme miss Ile-de-France qui est d’origine Chinoise. Pour ma part, KOÏ a réussi à m’ouvrir l’esprit sur des sujets que j’ai aujourd’hui envie d’approfondir. Je pense qu’il a du potentiel et pourrait aller très loin à l’avenir en terme de contenu (web/papier) et de notoriété. C’est la raison pour laquelle je vous invite à aider Julie Hamaïde en vous préabonnant à son prochain numéro spécial Nouvel An Lunaire pour donner un beau futur à son projet !!
Qui connait KOÏ magazine ? Le lisez-vous ?
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